La galerie photos des Bambins
Voyage 2016... Le groupe témoigne !
Juillet 2016, Madagascar
Marine
J’avais très envie de partir à Ambalavao pour découvrir l’école des bambins et pour rencontrer ma filleule. Madagascar est un pays très pauvre, avec des habitations rudimentaires et même insalubres.
En traversant Ambalavao, on voit des scènes de vie peu communes ; des poules qui se baladent partout, des tas d’ordures, des gargotes qui font office de magasins, des enfants livrés à euxmêmes…
Alors quelle joie en arrivant à l’école des bambins (classe de la Grande section à la 3ème). C’est une vrai bouffée d’oxygène ! Les infrastructures sont magnifiques, la cour est spacieuse et très bien entretenue avec sa terre battue rouge et son terrain de basket.
Mais petite déception en voyant la crèche et la maternelle encore dans des locaux très abîmés et vétustes. L’urgence est de récolter des fonds pour pouvoir commencer la construction d’un bâtiment avec des bureaux administratifs à l’étage et la maternelle et la crèche au rez-de-chaussée.
Je suis venue dans le but d’apporter un soutien pédagogique aux professeurs. A ma surprise, l’école possède beaucoup de livres et de manuels scolaires ainsi que des supports pédagogiques ; comme des puzzles, des cubes, des jeux de cartes etc… Il y a même une salle avec une dizaine d’ordinateurs (sans connexion internet). Le problème c’est que les professeurs ne savent pas
comment utiliser ce qui est à leur disposition. Nous avons donc trié, et rangé tout le matériel ensemble, puis je leur ai expliqué comment s’en servir.
Je leur ai ensuite proposé une petite formation pour leur apporter des astuces qui leur serviront à mieux préparer la classe. Nous avons échangé sur les problèmes qu’ils rencontrent. Par exemple, il
semble que les classes sont trop chargées avec une moyenne de 50 élèves et plus par salle.
Cependant les élèves sont très disciplinés, répondent à l’unissons aux questions posées, se lèvent quand un adulte entre en classe et font le silence très facilement.
Il me semble primordial d’accentuer la formation continue des professeurs qui ne manquent pas d’expérience mais plutôt de formation théorique. Il est difficile de recruter des gens compétents, il n’y a pas vraiment de cursus pour être professeur, il suffit d’avoir le bac.
Afin d’épauler le corps enseignant, Josée souhaiterait embaucher un conseiller pédagogique. Son objectif étant de maintenir le bon niveau atteint par l’école des bambins. Cette année 97% des élèves ont réussi leur examen pour passer en 6ème contre seulement 50% en moyenne dans les autres écoles d’Ambalavao. Le major est à l’école des Bambins, ce qui représente une grande fierté
pour tous.
Il faut encore améliorer l’expression française des enfants, pour certains il est encore difficile de s’exprimer car ils ne parlent que le malgache à la maison.
Ils manquent peut-être encore un peu de matériel comme des feutres, de belles ardoises… Les tableaux semblent fatigués, mais ils ont chacun plusieurs cahiers et de beaux bureaux en bois.
Dans l’ensemble j’ai été très agréablement surprise par le travail incroyable qui a été fait par Charly, Josée et les associations pour en arriver là. Vous pouvez toutes et tous, être fiers de parrainer des enfants à l’école des Bambins. La devise de l’école est magnifique « Un bien fait n’est jamais perdu, s’il est bien entretenu… ».
Mayne
Je parlerai pour ma part de la grande joie que j'ai eu à connaitre mon filleul Steve, sa grande soeur Juliana qui n'est pas parrainée et son petit frère Kevin qui l'est .
J'ai pu aller chez eux , connaitre leur maman , voir dans quel condition ils vivaient.
Au regard d'autres familles ils sont plutôt privilégiés puisque chez eux il y a un lit, une table et des chaises ainsi que l'électricité !
Mais outre cela il n'y a rien ... J'étais heureuse de voir la joie dans leur yeux en recevant les cadeaux . ils sont très timides et parlent peu mais la façon qu'ils avaient de venir
vers moi dès que j'arrivais dans la cour était une réponse ... J'ai passé une matinée dans la classe de Steve ,je le voyais chercher mon regard dès qu'il levait le doigt pour répondre et trouver une connivence dans nos sourires réciproques ...
C'était bon , c'était chaleureux , c'était pour moi un superbe cadeau !
Peut-être puis-je aborder le besoin de changer la voiture réparée et re-réparée au fil des années et qui ne peut plus transporter en toute sécurité sur les routes défoncéeset chaotiques !
Encore un investissement qui semble prioritaire...
A nous tous de sortir de notre " boite à idées " moultes occasion de récolter les fonds nécessaires , maintenant que nous sommes allées là-bas , confrontèes à tous ces besoins au quotidien nous sommes doublement motivées !
Sylviane
Ma première rencontre tant attendue avec Madagascar s’est terminée il y a quelques semaines maintenant.
Notre belle équipe de 6 marraines, guidée par notre dynamique présidente Monique, s’est séparée à l’aéroport de Lyon St Exupéry le 17 juillet 2016 après avoir vécu 3 belles semaines au rythme soutenu sur l’île rouge si attachante.
Monique, Mayne et Marine nous ont devancées d’une semaine et sont déjà à Ambalavo lorsque Odile, Christelle, Marina et moi, débarquons par un petit matin brumeux et frisquet à l’aéroport de Tana. C’est l’hiver austral ! Les nuits peuvent être froides à cette saison dans le centre de l’île
(5° dans la région d’Antsirabe au petit matin) ; les hôtels ne sont pas chauffés, et les toits qui abritent les familles malgaches encore moins : couvertures, pulls, et vêtements chauds sont aussi les bienvenus à Madagascar !
Après une courte étape “Chez Jeanne”, nous voilà sur la fameuse Nationale 7, qui nous dévoile un patchwork de rizières en terrasses, des hauts plateaux dénudés,
des montagnes rocailleuses, des terres cultivées ou puits de matière pour alimenter les nombreuses fabriques de briques, les belles maisons betsileos dans un magnifique paysage tout en couleurs.
Tout au long de la route, le peuple malgache marche, pieds nus pour la plupart. Quelques vélos et motos surchargés partagent la route avec les taxis brousse, pas accessibles à beaucoup, les camions, et quelques voitures (un luxe avec un litre d’essence à 1€).
Plusieurs portions de routes sont difficilement praticables depuis le passage des cyclones des dernières années. Une rénovation des tronçons défoncés faciliterait tellement
la vie et le travail de chacun, mais aucun projet de travaux ne semble programmé ; alors il faut attendre, et espérer.
Notre chauffeur sympathique et très pro nous a conduit prudemment jusqu’à Ambalavo, petit ville blottie dans un site magnifique, que nous découvrons du haut du col.
Nous arrivons à Ambalavo alors que de nombreux troupeaux quittent l’un des plus grands marchés aux zébus de l’île.
Cette jolie bourgade nous dévoilera son artisanat local avec la visite de son atelier de tissage de soie sauvage et son atelier de papier antaimoro, dont les feuilles sont décorées de fleurs séchées.
Mais AMBALAVO, c’est surtout pour nous toutes, l’école des Bambins et des Juniors, que je découvre éclairée des sourires et des rires des enfants, accueillis pour les plus grands dans des locaux agréables, propres, et des aires de jeux aménagées.
La visite de l’internat, de la cantine, des différentes installations me fait réaliser l’importance du travail accompli ces dernières années, et les bienfaits que cette bulle d’oxygène apporte aux enfants, et à leur famille.
C’est l’occasion de dire toute mon admiration et ma reconnaissance pour le travail et le dévouement complet de Josée depuis 15 ans, pour l’implication, la disponibilité et le travail bénévole de notre coordinateur Stéphane depuis plus d’un an à Ambalavo, pour l’énergie et le travail déployés par Monique depuis la création de l’association villeurbannaise il y a 5 ans maintenant, entourée par de nombreux bénévoles qui ne ménagent pas leur temps et leur énergie pour nos bambins.
Je n’oublie pas Charlie, fondateur avec Josée, de cette école reconnue dans la région , dont la mémoire est bien sûr très présente au sein de l’établissement.
Ce séjour à Ambalavo m’a permis de rencontrer mon petit filleul et sa famille à plusieurs reprises, et ce fut un réel bonheur de vivre ces moments d’échanges.
Accompagné du papa de mon filleul, quelques unes d’entre nous ont sillonné le parc d’Anja pour découvrir nos premiers lémuriens cattas (à queue rayée), et de beaux caméléons, avant de se hisser sur les hauteurs pour admirer un panorama à couper le souffle.
Après la célébration des 15 années de l’école, une escapade avec Josée nous a conduit au parc d’Isalo, au relief tourmenté de crêtes, pitons et canyons, et au bord d’une piscine naturelle, bordée de sable blanc, oasis surprenant entre deux falaises.
L’occasion de croiser un scorpion, des libellules rouges, des phasmes, des lémuriens et de nombreux papillons. Après un déjeuner pique-nique envié par un groupe de lémuriens, rando sportive et soutenue dans un très beau canyon menant aux piscines naturelles noire et bleue.
Notre première nuit “Chez Alice” dans des cases africaines dispersées dans un beau jardin au pied du massif, a été bercée par les rythmes lancinants de flutes, tambours, clameurs venant du village voisin... Etrange impression. Josée nous expliquera le lendemain que nombre de petits garçons ont été circoncis cette nuit là.
Tandis que Josée rentre à Ambalavo, nous poursuivons notre route vers le sud-est, plus chaud, jusqu’à Tuléar, ancien comptoir colonial.
Nous traversons de beaux paysages désertiques, où survivent de nombreuses familles, avec souvent quelques branchages pour s’abriter.
Les baobabs se font de plus en plus nombreux, et nous arrivons à Ifaty par une piste sablonneuse longeant une mangrove ? Piste empruntée par de nombreuses femmes en route pour recharger leurs seaux d’eau, rare dans le sud.
Nous partageons un bungalow “Chez Cécile”, à l’électricité capricieuse, où l’on se rend compte qu’un 1/4 de seau d’eau suffit pour la toilette; sa terrasse donne directement sur la plage où nous avons pu admirer des couchers et des levers de soleil majestueux.
Nous n’avons pas manqué la ballade pour touristes dans les chars à boeufs pour apprendre à reconnaitre les différents baobabs et plantes médicinales locales.
Exercice renouvelé le lendemain matin pour rejoindre le bateau pour Anakao au port de Tuléar, la marée étant basse.
Après une traversée de 45 minutes, nous avons eu la surprise d’être larguées à 150 mètres du rivage d’Anakao, la marée étant toujours trop basse pour le bateau ...
Pas de chars à boeufs à l’horizon, et c’est donc plus ou moins trempées que nous avons rejoint notre hôtel de surfeurs.
Je crois que chacune d’entre nous n’oubliera pas cette étape rustique dans un cadre idyllique, bordée d’une plage de sable fin blanc, face à l’île de Nossy Ve, où nous avons fait sécher nos passeports et ariarys à l’ombre des paillotes.
Alors qu’en ville, les vazas ne peuvent sortir à la nuit tombée, nous avons pu passer la soirée à Anakao à admirer le ciel merveilleusement étoilé des mers du sud.
Retour ensuite à Ifaty avant de regagner Ambalavo. Nous en profitons pour faire notre petite lessive dans de grandes bassines avec l’eau tirée du puits par la jeune lingère de l’hôtel : Pas si facile de laver accroupie comme elle... et nous évitons la phase repassage par terre.
Une journée de route nous ramène à Ambalavo, traversant des petits villages-champignons de chercheurs de saphirs ou de producteurs de rhum.
C’est avec plaisir que nous retrouvons nos bambins et filleuls pour de nouveaux moments ensemble, et nous les quitterons avec émotions et tristesse après un déjeuner partagé avec les enfants de la cantine.
C’est de Fianarantsoa que nous partons par le train d’exception pour Manakar sur la côte est : 163 kilomètres, 17 arrêts prolongés dans des gares perdues en pleine nature, mais où les voies et le train sont assaillis par de nombreux marchands en tout genre et une multitude d’enfants.
Forêts, villages, bambouseraies, arbres du voyageurs peuplant les versants, cascades, rizières défilent au rythme lent de 16 heures de voyage.
Nous arrivons sous la pluie à Manakar, mais avons la chance de parcourir le canal du Panganales en pirogue sous le soleil le lendemain . Nous nous arrêtons dans un village de pêcheurs, rencontrons un producteur d’huiles essentielles, et déjeunons de poissons et langouste préparés par nos piroguiers, au bord de l’océan indien .
La côte est inhabituellement humide cette année, et c’est sous la pluie que nous gagnons Mananjar plus au nord, avant de remonter vers Ambositra, connue pour son artisanat du bois.
A l’est, les malgaches marchent aussi, abrités de la pluie par de grandes feuilles de bananiers.
Nous quittons les maisons en bois sur pilotis, la route sinueuse de montagne et ses nombreux tronçons défoncés pour retrouver la RN7 et ses cultures en terrasse, ses rizières, et ses maisons hautes en brique ocre, rouge.
Dernière étape avant la capitale : la ville thermale d’Antsirabe, perchée à 1500 mètres d’altitude, et ses différents ateliers artisanaux : de broderies, de bonbons, de transformation de la corne de zébu , le plus marquant étant la visite auprès des ferronniers qui confectionnent des cocottes en aluminium, pieds nus, bien loin des normes de sécurité européennes.
Une piste nous a conduit au plan d’eau d’Andraikiba attirant vazas et malgaches le week end, et au lac mystique de Tritriva, très profond et enclavé dans une caldeira, où plane la légende des 2 amants ; après en avoir fait le tour, nous avons été assaillies par de jeunes et infatigables vendeuses de pierres : tourmaline, labradorite, jaspe... qui s’expriment dans un excellent français, commerce oblige....
Nous avons pu nous promener tranquillement autour du lac Tatamarina et dans le village qui le bordait, et découvrir échoppes et ateliers en plein air, alors que sur la grand place, de nombreux boulistes concourent.
Nous retrouvons bientôt les embouteillages de Tana, annonçant notre retour proche pour la France.
Si la vie d’une grande majorité des malgaches est loin d’être pleine des couleurs et des richesses de leur île, je retiens leurs sourires, ingéniosité, persévérance, et une certaine philosophie de la vie.
Merci à mes coloc pour la joie et la bonne humeur tout au long de ces 3 semaines, et qui ont rendu ce voyage des plus agréables.
Marina
Infirmière aux hospices civils de Lyon depuis 2013, un de mes projets étaient de pouvoir partir à l’étranger au sein d’un organisme pour découvrir le côté humanitaire de ce métier. Celui-ci a pu aboutir cette année avec la découverte de l’association « les bambins d’Ambalavao ».
Au début de cette expérience j’ai été très étonnée de découvrir ce pays en voie de développement avec une démographie infantile qui ne cesse de progresser. A chaque village je voyais une population principalement composée d’enfants vivant dans la pauvreté et la mendicité, mais qui travaillent dès leur plus jeune âge au détriment de l’apprentissage car certains n’ont pas la chance d’avoir accès à une scolarité.
J’ai été aussi très touchée par ces mères de famille, enceintes et portant leur enfant sur le dos, avec un manque d’hygiène et parfois dénutris donnant le sein dans la rue. Tout cela a évoqué en moi un certain questionnement.
Comment peut arriver à une telle situation ? Pourquoi ce pays, ancienne colonie Française est-il autant délaissé ? Quelles sont les solutions que l’on pourrait apporter à ce possédant autant de ressources inexploitées ?
J’ai donc pu obtenir certaines réponses à mes interrogations avec la découverte de l’école « les bambins d’Ambalavao » et l’Hôpital de cette même ville lors des premiers temps de mon voyage.
L’éducation demeure un point très sensible à Madagascar mais l’association en question est une école francophone laïque, scolarisant plus de 700 enfants de la crèche à la troisième. Les fonds récoltés ont permis d’embellir les locaux, d’offrir des moyens humains et matériels nécessaires pour la scolarisation des écoliers. En tant que bénévole, j’ai pu assister à la préparation des examens ainsi qu’à la remise des convocations pour le brevet qui reste un évènement très important. Mais aussi renouveler la pharmacie de l’école, qui n’a pas été une mince affaire entourée de cafards et d’éléments non désignables ! L’un des membres de l’association a pu également mettre en place des outils pédagogiques, et offrir ses compétences auprès des enseignants de cette école, ce qui a été très bénéfique.
Ce genre d’action reste à petite échelle et toutes les villes ne peuvent pas en bénéficier.
Autre point assez délicat, et dur à accepter fut l’expérience vécu au sein de l’hôpital. Il est vrai qu’en tant qu’infirmière aux hospices civils de Lyon, je tenais à partager mes acquis, et mes connaissances avec l’équipe médical de l’Hôpital d’Ambalavao. Cependant je ne m’attendais pas à découvrir un tel système de santé.
La découverte des locaux a été un « choc », ils demeurent très insalubres. La pauvreté de ce système de santé fait que les règles d’hygiène et d’asepsie sont malheureusement peu respectées car irréalisables par manque de moyens financiers. Les patients se présentant doivent bien sûr avancer les frais sans remboursement car absence de système d’assurance maladie. Tout est payant que ce soit les médicaments, les perfuseurs et solutés, le nécessaire pour la réfection des pansements. Les familles même s’occupent d’apporter repas, draps et couvertures pour leurs proches hospitalisés.
Par conséquent il m’a été difficile malgré mon envie, d’enseigner certains protocoles appris en France.
Cette expérience a tout de même été très enrichissante car j’ai fait la connaissance de professionnels (sage-femme, infirmiers, médecins, manipulateur en radiologie, biologistes, pharmacienne) qui m’ont accueilli chaleureusement, m’ont appris à prodiguer des soins avec le peu de moyens qu’ils avaient, et j’ai eu le privilège d’assister un accouchement.
Les consultations effectuées avec le médecin que ce soit au sein de l’hôpital, ou de l’école ont été très révélatrices du manque d’hygiène de cette population qui est d’autant plus triste quand on sait que la cause est le non accès à l’eau courante , potable, mais aussi à l’électricité . Effectivement la plupart des maladies que contractent les patients sont des maladies parasitaires. De plus la dénutrition (absence de trois repas par jour pour la majorité des foyers), les pneumopathies, les caries, la déshydratation sont récurrentes et sont liées aux conditions de vie précaires de ces personnes.
De par ces situations rencontrées, je me suis rendu compte de l’écart qu’il existe entre les systèmes français et malgaches et de la chance que nous avons de travailler et de vivre dans une société où tout est pris en charge par notre système de santé. Il en est même culpabilisant quand on voit la quantité de matériels utilisés parfois même à outrance.
Dans un deuxième et dernier temps j’ai pu découvrir un autre aspect de Madagascar en visitant plusieurs lieux. Ce pays offre des horizons magnifiques de rizières, d’arbres du voyageur et de bananiers, des paysans menant leurs bétails de villages en villages. On peut également découvrir des individus dans le besoin qui n’hésitent pas à échanger des sourires, des regards tellement profonds qu’on ne peut les oublier.
La découverte de Madagascar a été pour moi une expérience très enrichissante. Ce voyage a débuté par la rencontre des membres de l’association qui sont des personnes très engagées, ouvertes avec
qui j’ai pu échanger tout au long de notre expédition. Chacune avaient une place primordiale de par son expérience personnelle et professionnelle ce qui a fait la force et la richesse du groupe.
D’un point de vu personnel, j’ai été très épanoui au cour de ce voyage. La rencontre des enfants, des membres de l’association, du corps enseignants, du personnel médical et les moments partagés avec eux ont été quelque chose de fabuleux. C’est une des étapes de ma vie qui m’a permis d’acquérir plus de maturité, de me remettre en question sur qu’est ce qui est vraiment important dans ce que nous vivons au quotidien. Quel est le véritable confort ? Que représentent les vraies relations humaines : se cacher derrières un écran d’ordinateur, un portable ? J’ai une autre vision de tout cela car j’ai tissé des relations d’amitiés avec tant de personnes en si peu de temps mais je sais qu’elles sont sincères.
Chacun s’est montré tel qu’il était sans avoir peur d’être jugé, a aider des personnes dans le réel besoin, des besoins bien primaires malheureusement : besoin de manger, de s’habiller , d’avoir une hygiène corporelle assez convenable pour ne pas contracter de maladie, de s’éduquer.. Et il est triste de s’apercevoir d’une telle disparité entre des sociétés : une qui vivent au-delà de ses besoins et une qui mets tout en oeuvre pour pouvoir subvenir à ceux-ci, mais à travers ce type d’expérience j’ai eu une vision de ce que sont les fondements même de l’humanité.